Depuis le Sommet de Rio de 1992, chacun a pris conscience de la consommation irraisonnée des matières premières traditionnelles par l'humanité et des émissions carbonées qui en résultent. Nous sommes donc nombreux aujourd'hui à réfléchir et surtout proposer des solutions d'énergie "verte". En France, en 2018, le gouvernement a lancé son plan solaire 2020 " Place au soleil " qui détaille des mesures, dont l'objectif est de déployer les énergies renouvelables en métropole et en outre-mer. En effet, par exemple, le soleil nous envoie chaque jour une quantité d'énergie équivalente à 25 années de consommation électrique du monde entier. Les technologies solaires thermiques convertissent le rayonnement du soleil en chaleur. Les technologies solaires photovoltaïques convertissent quant à elles les rayons du soleil en électricité. Celle-ci peut être récupérée de deux manières : soit en réchauffant un fluide permettant ainsi d'utiliser la chaleur pour le chauffage, soit elle vient produire de l'électricité par l'utilisation d'un matériau conducteur. Choisir une installation thermique ou photovoltaïque, c'est engager une démarche citoyenne, en produisant une partie non négligeable de sa consommation d'énergie, celle-ci étant en plus naturelle et inépuisable donc renouvelable. On participe à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et on valorise son bien. Les avantages du solaire sont multiples : c'est une source d'énergie non polluante et gratuite, qui permet d'offrir l'électricité à des habitations qui ont difficilement accès à un réseau, sa maintenance est aisée et ses composants se prêtent bien à une utilisation innovante et esthétique en architecture. Mais comment cela fonctionne t-il ? Composés de silicium, les tuiles ou panneaux photovoltaïques transforment la lumière du soleil en courant continu, lui-même converti en courant alternatif par un onduleur. Grâce à un compteur de production, l'électricité ainsi produite est alors comptabilisée, pouvant servir à la consommation propre de l'habitation ou revendue à un opérateur de fourniture d'électricité. En effet, les performances sont intéressantes : en moyenne, un panneau de 1 m² permet de produire 80 à 150 kWh/an. Une installation moyenne pour une maison individuelle comprend entre 10 et 30 m² de capteurs. Une superficie de 18 m² permet de couvrir environ 80 % de la consommation en électricité hors chauffage et chauffe-eau électrique. Il faut évidemment étudier au mieux l'installation selon l'ensoleillement de la zone géographique, l'orientation du toit (les capteurs doivent être installés plutôt au sud pour recevoir un ensoleillement maximum), l'inclinaison du toit idéale de 30° en évitant arbres, bâtiments proches qui pourraient réduire la performance. Chaque construction a son potentiel. La pose de ces modules sur une construction existante doit être soumis à une déclaration de travaux, et à l'avis de l'architecte des bâtiments de France si la construction est située dans un site protégé ou à proximité d'un monument historique. Le coût d'achat de ces panneaux solaires a diminué ces dernières années et es subventionné depuis 2017. Mais il y a d'autres sources possibles me direz-vous ! Vous avez raison. La nature nous envoie également une source naturelle avec la pluie et les solutions existent pour la valoriser. Les récupérateurs d'eau sont une solution idéale pour profiter gratuitement d'une eau propre pour le lavage de voiture, d'une terrasse, ou l'arrosage du jardin. On recueille les eaux de pluie à partir d'un tuyau de descente PVC, Zinc ou cuivre et par le remplissage d'une cuve de stockage . Pour cette utilisation dite d'extérieur, cela ne nécessite pas de contrainte de stockage ni de filtration particulière. Il vous faut une cuve à la descente de gouttière, une crapaudine ( sorte de godet métallique qui filtre l'eau en retenant les feuilles, aiguilles de pin, etc...), un récupérateur d'eau pluviale, un système de filtration , un robinet et un tuyau d'arrosage. Pour un usage à l'intérieur de la maison, la réglementation permet de se servir de l'eau récupérée pour les chasses d'eau, nettoyer le sol et pour laver le linge à condition de disposer d'un système d'assainissement adapté. Des installations qui devront être entretenues régulièrement et avec une mention obligatoire "eau non potable".
La loi de transition énergétique se fixe pour objectif d'atteindre 32 % d'électricité renouvelable. On travaille également sur l'éolien à grande échelle, l'énergie est créée par le mouvement des masses d'air c'est à dire du vent. Mais à titre individuel , on parle de "petit éolien" ou d'éolien domestique qui vise à répondre à de faibles besoins énergétiques, optimisés pour une seule habitation, consommée sur place ou revendue par contrat à un fournisseur. De nombreuses contraintes administratives et techniques rendent ces projets peu rentables pour les particuliers. Le prix d'une installation est encore trop élevé pour être amorti grâce aux revenus générés par la revente de l'électricité fournie. Ces gestes éco-responsables, ou éco-citoyen en faveur des économies d'énergie et du développement durable sont encouragés par l'état. Les personnes qui investissent dans des installations de récupération d' eau de pluie, de mise en place de systèmes photovoltaïques, ou qui réalisent des travaux d'amélioration de leur logement, peuvent bénéficier d'un crédit d'impôt. Les solutions ne manquent pas pour valoriser notre environnement, utiliser des richesses inépuisables et installer des alternatives fiables et durables. Et, à notre échelle, nous participons activement à l'effort de réduction des gaz à effet de serre et la lutte contre le changement climatique en général. L'énergie "verte" est sans conteste le moyen de préserver l'environnement. La valorisation de l'environnement doit être au coeur de nos préoccupations, une nouvelle énergie pour avancer autrement ...
0 Commentaires
Si vous avez fait le choix d'un bardage et d'une terrasse bois, il faut, soit que vous acceptiez de les laisser ternir, puis de griser de façon naturelle, soit de prévoir une protection à faire de façon très régulière. En effet, le bois est un matériau perméable, constitué de fibres végétales particulièrement aptes à se gorger d'humidité. Dans la construction, on peut rencontrer une altération de la couleur du bois, des fendillements, déformations, gonflements, trous et galeries, rayures et taches blanches, bleues puis noires, et même des petits co-locataires bien encombrants (termites, capricornes, etc...) apportant des nuisances pour les habitants et des risques pour la construction en elle-même... Tout ceci est évitable. Alors quelles peuvent être les solutions ?
Le bois, posé en extérieur est soumis à rude épreuve ! Les agressions aux intempéries atmosphériques tels que l'amplitude thermique, l'humidité, le vent, la pluie, le froid, les U.V. et même la lune, sont nombreuses. Même un bois de construction ayant subi un traitement d'imprégnation par autoclave, bois thermo-chauffé, etc... peut subir des dégradations visibles. L'orientation de la façade, l'altitude, la proximité d'une forêt, de la mer ou d'une étendue d'eau douce, l'architecture même de l'édifice sont également des éléments importants à prendre en compte lors du projet car ils peuvent avoir un impact sur le vieillissement du bois. Idem pour les terrasses qui peuvent se couvrir de mousse qui s'accumule dans les rainures des lames et deviennent glissantes. En effet, le cycle soleil/pluie permet peu à peu à un champignon microscopique de se développer et de ternir la couleur originelle du bois. Des réponses ont été trouvées par certains fabricants avec des traitements préventifs : pré-grisaillement, pigmentation en autoclave. Vous pouvez choisir des produits filmogènes : saturateur, vitrificateur, certaines lasures, vernis, peinture, qui protégeront de façon temporaire, en formant un film à la surface, de la plupart des agressions. Les peintures nécessiteront moins d'entretien que les lasures, mais elle se craquellent et s'écaillent en vieillissant. La maintenance avec les saturateurs est plus légère mais à renouveler plus souvent. Ils seront efficaces au début mais, peu à peu, s'altèreront et cela nécessitera alors du ponçage, du décapage de façon à le protéger de nouveau. Et pour l'environnement, ces produits curatifs ne sont pas sans danger ! Il existe aujourd'hui des solutions propres, biosourcées c'est à dire d'origine végétale. Les huiles naturelles microporeuses ont tout pour vous séduire. Elles retardent le grisaillement en laissant le bois respirer. Appliquer un produit hydrofuge évitera à l'eau de pénétrer et d'imprégner le bois et le protègera en l'imperméabilisant. Un traitement pénétrant apportera une protection plus performante et on améliorera ainsi sa durabilité dans le temps. L'idéal est bien sûr d'enduire le bois de la construction juste après son montage, ou le préparer avant de le traiter de nouveau, le bois doit être propre et sec. Sachez également que plus une finition est opaque, moins elle laissera passer les U.V. du soleil, ceci altéreront moins sa couleur. Evidemment la fréquence du traitement d'un bardage ou d'une terrasse est différente. L'ennui de la terrasse restant les eaux stagnantes, les passages répétés et les U.V. Vous l'aurez compris le bois s'entretient. Un bois entretenu et saturé de façon régulière évitera toute rénovation plus longue et beaucoup plus fastidieuse. Le traitement fongicide/insecticide, puis huile (par imprégnation et saturation des pores du bois par de minuscules bulles d'air) sera une méthode facile à mettre en oeuvre et plus respectueuse de l'environnement et la santé. |
AuteurUne petite équipe dynamique qui souhaite par le biais de ce blog partager avec vous sa passion du bois ... Archives
Novembre 2021
Catégories |